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Vient de paraître aux éditions Sous le Sceau du Tabellion : L'embrasement des siècles

Un recueil de poésies signé Héloïse Combes

 

Une première lettre manuscrite, en date du 23 avril 2023. Elle sera suivie de dizaines d’autres. Il y est question de retrait du monde, des quatre numéros d’une petite revue confidentielle, de la mort de Christian Bobin, du désir de « poser bagages » et de trouver une maison. Deux maisons en réalité, une pour ses enfants, l’autre pour ses textes, qu’elle imagine, l’une et l’autre, havres de confiance et d’apaisement.

Cette lettre, rédigée à la main et d’un seul jet, appelle à l’évidence une réponse. Ce qui est fait sans tarder. Le 30 juin 2023, Héloïse y répond à son tour. Elle évoque sa situation de grande précarité. Cette nouvelle lettre est accompagnée de L’Or du paon, un recueil de poèmes et d’Un sourire dans la nuit, texte en trois volets qui s’ouvre par une lettre échevelée à Christian Bobin. On y apprend qu’Héloïse entretient une longue correspondance, depuis vingt ans avec l’auteur de La Part manquante, lettres gardées précieusement sur un coin de table dans le mazet qui l’accueille. Un incendie pourtant les détruira, en décembre de la même année.

Héloïse habite ainsi au bout d’une vallée cévenole, dans une zone blanche, à l’abri des ondes, sans téléphone et sans ordinateur. Au fil du temps, je réapprends à lui écrire à la main. Je redécouvre les vertus de la spontanéité et du lâcher prise :           « Tandis que je vous lisais tout à l’heure, tout en haut du jardin, un écureuil effronté s’est invité sur la plus haute branche du prunellier, sous lequel j’étais assis, désireux sans doute de vous lire par-dessus mon épaule. Faut-il y voir un signe ? Il est encore trop tôt pour le dire. Mais sachez que j’ai été très touché par cette triple adresse à votre aïeule, à l’amoureux et à l’enfant chassé des contes et dont l’âme est restée là-bas, captive des pages d’un livre hanté. Malédiction qu’un autre livre serait peut-être de nature à conjurer en partie. »

D’autres poèmes viendront, au fil du temps, patient travail d’orpailleur, enrichir L’or du Paon, composant ainsi la seconde partie du recueil intitulé L’embrasement des siècles et qui paraît aujourd’hui avec des illustrations de Georges Lemoine.

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En ce début juillet : gargouille est de retour à la librairie Rive Gauche

À l'affiche de ce nouvel évènement organisé par la : 

 

librairie Rive Gauche 19 rue de Marseille 

dans le 7ème arrondissement de Lyon 

 

autour de la sortie de gargouille (qui n'en fait décidément qu'à sa tête)

d'Hélène Miguet dont le recueil éponyme vient de paraître aux éditions

Sous le Sceau du Tabellion

 

Cette rencontre (lecture suivie d'un échange) se déroulera en présence 

d'Hélène Miguet (l'autrice) et de Christian Mouyon (l'illustrateur du recueil)

 

RV donc à la librairie Rive Gauche, 

le mercredi 3 juillet 2024 

à partir de 19 h 15

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À l'affiche, en juin...

À l’invitation de la librairie Au Panier de Livres,

À Caluire-et-Cuire 75 rue Jean Moulin, autrement dit à domicile,

À l’occasion de la sortie d’un nouveau titre,

et en présence d’Hélène Miguet, de Judith Wiart et de Frédérick Houdaer

Histoire de la ramener et de tirer une fois de plus, la couverture à soi

celle de gargouille mais aussi celles des 15 autres titres qui l’ont précédée.

Sous le Sceau du Tabellion sort le grand jeu,

le mercredi 5 juin 2024 de 18 h 30 à 20 h 00

Entrée libre dans la limite des mètres carrés disponibles.

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En mars, les éditions Sous le Sceau du Tabellion se mettent sur leur… 31 !

Les éditions Sous le Sceau du Tabellion sises 31 route de Strasbourg

à Caluire-et-Cuire participeront ainsi les 16 et 17 mars prochains,

dans le cadre de Magnifique Livre 2024 au 4ème salon du livre des éditions indépendantes organisé par l’EIRA (Éditeurs Indépendants Auvergne Rhône-Alpes) parmi 45 autres exposants.

 

Cette manifestation se déroulera cette année à la chapelle de la Trinité

               31 rue de la Bourse dans le 2ème arrondissement de Lyon

 

Nous serons bien sûr présents, tout au long du week-end, pour vous accueillir dignement sur notre stand sur lequel vous pourrez rencontrer en outre :

 

  • Le samedi 16 mars après-midi : Loup Belliard

qui dédicacera son premier roman : La Grange publié en 2023 aux éditions Sous le Sceau du Tabellion

 

  • Le dimanche 17 après-midi : Hélène Miguet

dont un recueil de poésie est annoncé en juin 2024 aux éditions Sous le Sceau du Tabellion. Elle y sera notre invitée. Elle présentera à nos côtés, son dernier recueil publié aux éditions Le Citron Gare : Des fourmis au bout des cils. Elle partagera avec vous, ses coups de cœur glanés au sein de notre catalogue.

 

Rendez-vous donc :

 

Les 16 et 17 mars 2024

au Salon du Livre des éditions indépendantes

Chapelle de la Trinité

31rue de la Bourse, Lyon 2

 

NB : une nocturne aura lieu la veille soit le vendredi 15 mars de 17 h à 21 h.

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Hommage à Patrick Reumaux

Roland Frankart, secrétaire de l'Association des Amis d'André Dhôtel rend hommage à Patrick Reumaux (à paraître dans le prochain numéro de la Route inconnue) :

Membre d’honneur de la Route inconnue, Patrick Reumaux est décédé le 17 janvier 2024. Il venait d’avoir quatre-vingt-deux ans.

       Tous nos lecteurs savent qu’il avait été l’élève d’André Dhôtel au lycée de Coulommiers, un peu avant 1960, dans les dernières années du professorat de Dhôtel. Partant du principe que ce qui est privé doit rester privé, il ne faisait jamais état de son statut d’ancien élève, si ce n’est, tardivement, dans un texte autobiographique où il évoque une visite de son professeur au château familial du Ru, près de Coulommiers. Mais on sait, par une lettre de Dhôtel à Henri Thomas, que c’est de cette année de philo que date le début de la relation entre les deux hommes que séparaient plus de quarante ans d’âge : « Un de mes élèves de l’an dernier me montre des poésies qui sont belles, qui seront belles surtout lorsqu’elles se dépouilleront. La chose remarquable c’est qu’il n’aime vivre que dans les bois, au point que sa famille (heureusement fortunée) veut lui acheter un petit morceau de forêt dans les Ardennes justement. Il connaît tous les animaux des bois, oiseaux, martres, putois et oiseaux de proie et même les milans, et il sait qu’il y a eu des lynx dans les Ardennes en 1945. » (6 décembre 1959).....

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Sous le Sceau du Tabellion, 5 ans déjà !

Pas de meilleure façon assurément d’entamer cette nouvelle année ...

... qu’en claironnant, à qui veut bien l’entendre, la bonne nouvelle, celle d’une 15ème publication attendue, à la parution légèrement différée, et qui, finalement vient à son heure.

 

Toute l’équipe de Sous le Sceau du Tabellion est ainsi heureuse de vous annoncer la sortie imminente (1er février 2024) de Dialogues avec la Gobeline de Patrick Reumaux. Farfadaiseries à gros budget sous forme de dialogues entre 2 personnages hauts en couleurs et avec nombreux changements à vue.

 

Pour finir de vous mettre l’eau à la bouche, sachez encore que ces Dialogues avec la Gobeline sur la nature, la logique, la philosophie et l’amour se décomposent en 4 sections intitulées respectivement : La nature entière est truquée (section I), Les contingences du monde phénoménal (section II), L’élocoquence (sic) de la pensée (section III), Le langage de l’amour (section IV) et se déclinent en 20 chapitres menés tambour battant.

Les deux protagonistes, la Gobeline Nessa na Gopaleen et le Farfadet MacNordie y dissertent avec panache et sans ambages des sujets qui leur sont chers, tour à tour dans une gare, une forêt, une salle de rédaction, sur le quai du métro, dans une église, un cimetière, un magasin de sous-vêtements, en vaporetto, sur un lit aux ressorts grinçants et plus souvent qu’à leur tour dans un pub enfumé.

Tout l’art et la fantaisie de Patrick Reumaux s’y déploient pour notre plus grand plaisir de lecture. Une occasion rêvée en outre de réviser ses classiques dans la joie et la bonne humeur.

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Sous Le Sceau du Tabellion au salon du Livre Les Plumes de Lyon le 25/11/2023

Les éditions Sous le Sceau du Tabellion participent le samedi 25 novembre 2023 au salon du livre lyonnais Les plumes de Lyon.

L’évènement se déroulera sur les pentes de la Croix-Rousse 2-4 rue Camille Jordan dans le 1er arrondissement de Lyon de 10 h 00 à 18 h 00.

En présence, l’après-midi de Judith Wiart et Frédérick Houdaer en dédicaces pour leur recueil commun de nouvelles Dures comme le bois et pour le seul Frédérick pour son roman Chez elle.

Vous êtes donc chaleureusement invités à venir nous y rencontrer.

Ce sera à l’évidence le dernier salon de l’année après les temps forts, en octobre de la Fête du Livre de Saint-Étienne et du salon Magnifique Livre du palais de la Bourse organisée par l’EIRA en mars dernier.

L’occasion d’évoquer brièvement la part que représente les ventes directes sur l’ensemble des recettes de l’année.

Une part en relative stabilité 23 % en 2022 et 22 % à ce jour en 2023 quand les ventes à prix remisée aux libraires représentent 57 % en 2023. La part congrue allant aux ventes aux particuliers via notre site et notamment par l’entremise de HelloAsso à la hauteur de 20 % soit une baisse sensible par rapport à l’année précédente qu’il conviendra d’analyser.

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Patrick DA SILVA / du dimanche

L’actualité de la maison en cette période estivale.

 

Juillet, le mois de Jules César claironne le Petit Robert, mais pas encore toutefois, celui des lauriers. N’empêche que La Grange, premier roman de Loup Belliard et dernier titre paru, en mars dernier, aux éditions Sous le Sceau du Tabellion, figure en bonne place parmi les 40 titres sélectionnés pour le prix Hors Concours 2023. Prix de l’édition indépendante qui longtemps n’eût pas de prix (et en conserve beaucoup néanmoins à nos yeux). Il faudra maintenant attendre octobre 2023 pour connaître la liste des cinq finalistes. Affaire à suivre donc.

 

Un certain auteur, Patrick Da Silva, pour ne pas le citer (mais le citer quand même) ne prétend-il pas que, pour lui, le livre cardinal est toujours le prochain. ça tombe bien puisque le 14ème titre de notre catalogue sera un des siens et le dernier en date en l’occurrence et qu’il parle en long et en large de notre passion commune pour le livre et la lecture. Il s’intitule du dimanche et sortira, comme il se doit un… lundi, soit le 4 septembre 2023 précisément.

 

Cette nouvelle publication signera donc notre rentrée littéraire. Aussi, mettons-nous à profit cette période estivale pour la préparer avec ardeur et y ajouter, le moment venu, notre petit grain de sel.

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Matthieu LORIN / Souvenirs et Grillages

Coup-de-cœur de Tristan FELIX pour Souvenirs et grillages de Matthieu LORIN dans la revue Dissonances

 

« Coupe le grillage des mots avec une pince et écarte-le comme on le fait des entrailles du loup dans les contes. Tu y liras mon avenir. Car les augures ont changé : aujourd’hui on découvre le futur dans les poèmes éventrés. » Elle émerge, cette œuvre, comme le souligne le préfacier Claude Vercey, elle sort la tête de l’eau, d’une eau de vie à haut degré poétique d’alcool, aux flaveurs âpres et douces, qui fait cheminer de traviole dans une géométrie mentale et physique très personnelle issue d’un fort intérieur architecturé à la mesure fortifiée de cette centaine de poèmes en prose. Presque tous s’interrogent, à travers des visions du passé, sur leur raison d’être ; ils sont d’une violence contre soi, contenue avec l’élégance d’un verbe qui en appelle, au fil des souvenirs de lecture, à Faulkner, Bukowski, Mishima, Metz, Brautigan, Egolf, Kristof, Lowry, Döblin…, tous auteurs d’abîme. Aux Euclidiennes de Guillevic aussi dans la seconde partie, mais en plus intime, plus michaldien, avec un charme surréaliste. L’œuvre est articulée et taraudée par maints insectes, ces êtres coupés, séparés d’eux-mêmes en trois segments : la tête qui remémore non comme des exercices d’admiration mais comme des plongées en apnée, le thorax qui scande l’ampleur du souffle en tentant d’écarter les barbelés, l’abdomen qui rumine, pour la sublimer, une enfance térébrante. Ce recueil est la mue vivante du poète qui s’en débarrasse pour faire œuvre. « Je suis celui qui se déleste d’une humeur capable d’arracher les grillages d’une ville entière. » Matthieu Lorin est par ailleurs éditeur associé de la richissime revue LPB. Nous attendons avec impatience son quatrième ouvrage, Cartographie des rancunes.

Consulter le site de la revue Dissonances :  https://revuedissonances.com/

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Une nouvelle publication aux éditions Sous le Sceau du Tabellion

La Grange, un premier roman, surprenant et prometteur,

signé Loup Belliard, à paraître le 21 mars 2023

aux éditions Sous le Sceau du Tabellion.

 

Adèle et Louis vivent en couple dans une grande ville. Sans doute au tout début du siècle dernier. C’est dimanche. Une trêve dans la trame d’une semaine harassante, semblable à toutes les autres mais aussi dans leur nouvelle vie qui commence. Ils travaillent dur. Ils tentent de se réparer et d’explorer ensemble la soudaine et improbable possibilité de la lumière enfin entrevue.

Tour à tour, le lecteur découvre des épisodes de leurs vies antérieures, de leur enfance malmenée et les circonstances de leur rencontre à la campagne, à des lieues d’ici. Ce qui les a rapprochés et bien failli les éloigner l’un de l’autre à jamais, relève de secrets indicibles qui manqueront plus d’une fois, les submerger et les anéantir. Pourtant Adèle dira sa colère. Louis dira sa peur.  Ils trouveront enfin le courage et la force de quitter cet endroit, de tourner définitivement le dos à cette grange assassine.

Préface de Anne Ferron

Illustration du bandeau : encre de chine de Victor Caniato

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Jérôme Leroy à propos de "Chez elle"

Jérôme Leroy, romancier et poète, grand prix de l'imaginaire 2022, pour son roman Vivonne paru en 2021 aux éditions de La Table Ronde

dit tout le bien qu'il pense du dernier roman de Frédérick Houdaer, Chez elle, qui vient de paraître aux éditions Sous le Sceau du Tabellion.

 

"Ce qui me plait beaucoup dans "Chez elle", le dernier roman de Frederick Houdaer, c'est qu'il se passe au bord de la mer, dans une grande ville portuaire. Vous me direz que pas mal de romans se passent au bord de la mer dans une grande ville portuaire mais la question n'est pas là, la question est de savoir rendre une certaine qualité de l'air, un reflet sur la mer, une odeur salée sur une serviette qui sèche.

On connaissait le Houdaer poète, le Houdaer satiriste dans Armaguedon Strip (Éditions Le Dilettante), on connaissait moins le Houdaer paysagiste. L'animal doit s'attendrir avec l'âge, il se voit sans doute désormais sur un quai, à peindre des tableaux avec volontairement trop de ciel dedans, comme chez Boudin.

Mais d'autres choses m'ont plu assez vite dans "Chez elle", un de ces titres qu'on regrette de n'avoir pas trouvé avant. Ce qui m'a plu, c'est cette histoire d'amour entre un homme et une femme qui ont parfaitement compris, vu leur âge, que ce serait la dernière. Ou bien, que si quelque chose devait venir par la suite, ce ne serait plus tout à fait de l'amour..."

Jérôme Leroy

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Les éditions Sous le Sceau du Tabellion s'enrichissent de deux nouveaux titres

À compter du 16 décembre 2022, le catalogue des éditions Sous le Sceau du Tabellion s’enrichit de 2 nouveaux titres :

 

Chez elle, un roman de Frédérick Houdaer,

Frédérick Houdaer a déjà publié, sous nos couleurs, en début d’année, le recueil de nouvelles, intitulé Dures comme le bois, écrit à quatre mains avec Judith Wiart. Il opère cette fois, en solo et dans un autre genre littéraire où il excelle tout autant.

 

L’Assassinat de la reine de Gondal, d’Emily Brontë

Le plus long poème qu’ait écrit Emily Brontë et qui nous soit parvenu.

Traduit et présenté par Patrick Reumaux, collaborateur désormais attitré de notre maison d’édition. Il vient de se voir décerner, cette année, le Prix de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre et son travail de traduction.

 

Les pages Catalogue et Auteurs de ce site viennent d’être mises à jour. Pour en savoir plus, vous êtes invités, à les consulter.

 

Ci-contre, le dessin original conçu par Victor Caniato qui illustre le bandeau du recueil d’Emily Brontë.

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Fête du Livre de Saint-Étienne du 14 au 16 octobre 2022 :

Les éditions Sous le Sceau du Tabellion seront présentes, cette année encore, à la Fête du Livre de Saint-Étienne :

 

  • du vendredi 14 octobre au dimanche 16 octobre 2022,

  • au sein du même collectif agissant de l’association des éditeurs,

  • au cœur de l’évènement et du Village des éditeurs, Place Jean Jaurès, pendant ces 3 jours,

  • et le samedi 15 octobre, le matin de 10 heures à 13 heures et l’après-midi de 13 heures à 16 h heures sous le grand chapiteau de la Place de l’Hôtel de Ville, sur le stand de la librairie de Paris où Judith Wiart et Frédérick Houdaer dédicaceront leur recueil commun de nouvelles , Dures comme le bois, fleuron d’un catalogue en pleine expansion.

 

Qu’on se le dise donc et qu’on n’hésite pas à le faire savoir !

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Sous le Sceau du Tabellion fait sa rentrée !

En ajoutant une nouvelle corde à son arc… et un 10ème titre à son catalogue : Souvenirs et Grillages de Matthieu Lorin.

 

Un recueil de poésies en deux parties d'un jeune poète prometteur (que vous connaîtrez mieux en consultant les onglets Auteurs et catalogues de notre site).

Gageons que cet extrait de la préface de Claude Vercey, vous donnera envie de découvrir séance tenante, cette œuvre originale et singulière :

« Le poète continue de pratiquer une prose joueuse (…), ne s’est pas détourné de ses admirations littéraires, par paradoxe. Alors même qu’il s’agit de marquer une prise de distance, une émancipation par rapport aux grands modèles auprès desquels il a fait son apprentissage, il s’attarde à leur rendre hommage et, un poème sur deux, significativement, est un souvenir de lecture, de William Faulkner, Yukio Mishima et Thierry Metz à Robert Musil et Georges Bernanos (…) Matthieu Lorin n’est pas un ingrat, mais il a également mesuré combien l’entravaient les œuvres anciennes, comme autant de grillages, dit le titre, devenus barbelés dans le poème final, et qu’il faut couper avec une pince, et écarter pour se faufiler.

La conquête de son propre espace de création est à ce prix. Mais, tout se passe comme si l’auteur, devant le champ qui s’est libéré devant lui, avait eu besoin d’un dernier récapitulatif de ses souvenirs de jeunesse avant de s’élancer sur la route — la sente, le chemin, allez savoir ! — qu’il va devoir désormais inventer. »

 

N’hésitez plus ainsi à prendre son sillage et à lui emboîter le pas !

 

Photo Friedrich Seidenstücker, 1935 (détail)

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Lyon, Palais de la Bourse, 1er salon des éditions indépendantes

Samedi 26 et dimanche 27 mars 2022,

1er salon des éditions indépendantes au Palais de la Bourse de Lyon :

nos (magnifiques) livres ont la cote !

Dures comme le bois était même à deux doigts d’entrer au CAC 40

Un des critères n’est-il pas lié, il est vrai à l’échange de titres ?

et celui-ci avait visiblement le vent en poupe…

mais les autres ont aussi suscité le plus vif intérêt et profité de cette aubaine.

 

Remercions chaleureusement les organisateurs de l’événement, porté par l’EIRA (Association des Éditeurs Indépendants en Rhône-Alpes et Auvergne) pour avoir préparé en un temps record cette première et magnifique édition qui s’est tenue dans un climat serein et détendu dont témoigne la photo prise à l’issue de la manifestation sur les marches du palais ;

 

Et Judith Wiart et Frédérick Houdaer d’avoir battu le rappel et mobiliser leur réseau pour une séance de dédicaces qui s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur !

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1er salon des éditions indépendantes 26/27 mars 2022

Les éditions Sous le Sceau du Tabellion participent au 1er salon des éditions indépendantes

le week-end du 26 et 27 mars 2022 au Palais de la Bourse de Lyon 

le dimanche 27 à partir de 15 h 00, Judith Wiart et Frédérick Houdaer,seront présents sur notre stand pour dédicacer leur recueil de nouvelles : Dures comme le bois.

 

samedi 26 mars de 10h  à 19 h

dimanche 27 mars 2022 de 10 h à 18 h

Palais de la Bourse

Pl. de la Bourse, 69002 Lyon

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Vient de paraître aux éditions Sous le Sceau du Tabellion

Dures comme le bois, un recueil de nouvelles de Judith Wiart et Frédérick Houdaer vient de paraître aux éditions Sous le Sceau du Tabellion.

 

Contrairement à ce que prétend Jacques Roubaud dans un poème en forme de comptine, le crocodile (cette espèce d’amphibie !) n'a pas qu'une seule idée en tête, celle de dévorer Odile pour qui il en croque et qui a le tort, il est vrai, d’habiter près de son domicile. Si en apparence, il se contente d’en rêver, on tremble tout de même pour Odile. Elle a beau n’être pas sotte, ne pas s’approcher de la flotte quand elle se promène sur la grève, en témoin impuissant de la scène, on donnerait volontiers l’alerte, car après tout :

“Ce n’est pas au crocodile à crier : Attention au crocodile !” 

Dures comme le bois est un recueil de nouvelles de Judith Wiart et Frédérick Houdaer, écrit à quatre mains, qui explore les zones grises de notre époque et n’évite aucun terrain glissant. 

Si ce recueil était un végétal, ce serait assurément un cactus. 

 

Si ce recueil était un animal, ce serait le crocodile et particulièrement celui de Michaux qui lance dans Face aux verrous et sur le bandeau du livre à paraître aux éditions Sous le Sceau du Tabellion, cet avertissement sans frais (on ne vous le répètera jamais assez, à bon entendeur, salut !) : 

“Ce n’est pas au crocodile à crier : Attention au crocodile !” 

Les premières lignes de la nouvelle qui introduit le recueil donne le ton :“ Mon père est une pourriture. Ils sont là à l’acclamer, à le féliciter, bravo monsieur, quel sang-froid, on était à deux doigts de, mon dieu mon dieu, mais moi, je sais, c’est juste une grosse enflure."

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Vient de paraître aux éditions Sous le Sceau du Tabellion

Une nouvelle publication des éditions Sous le Sceau du Tabellion :

Annales des cinq sens & autres poèmes de Hugh MacDiarmid,

recueil traduit par Patrick Reumaux, est parue le 13 janvier 2022.

 

Il s’agit d’un recueil de poèmes mais aussi de proses (le récit notamment, de l’exil de dix années passées par l’auteur en 1933 dans les îles Shetland), établi, traduit et préfacé par Patrick Reumaux.

Traduction de l’anglais mais aussi du scot (en édition bilingue) de divers textes extraits de différents recueils de Hugh MacDiarmid (1892–1978), héraut de la renaissance et de l’indépendance écossaise, anglophobe notoire, particulièrement haut en couleur et hérissé comme le chardon, un chardon que contemplerait un homme ivre, grand amateur de whisky.

Cette sortie comble une lacune, Hugh MacDiarmid n’ayant à ce jour, été traduit qu’une seule et unique fois en français aux éditions Les Hauts-fonds, en 2016, sous le titre : Un enterrement dans l’île (recueil de 42 poèmes traduits par Paol Keineg).

Mais laissons plutôt la parole à Patrick Reumaux : 

« Il est à peine besoin de dire que, dans l’œuvre considérable de MacDiarmid, les poèmes les plus surprenants, ceux qui réveillent les morts en les faisant dormir debout, sont les poèmes écrits en dialecte écossais. Dans sa préface aux poèmes choisis (1994) Alan Riach, son biographe, explique clairement pourquoi : « Dans les formes particulières du dialecte écossais, où se mêlent les tournures littéraires et les tournures vernaculaires, MacDiarmid a découvert qu’il pouvait exprimer des choses littéralement inexprimables en anglais. »

De quoi vous mettre l’eau et pourquoi pas le whisky à la bouche !

Lire un extrait (en scot et en gallo)

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Fête du Livre de Saint-Etienne

Après deux reports successifs, la Fête du Livre de Saint-Etienne devrait enfin avoir lieu du vendredi 15 au dimanche 17 octobre prochain.

Les éditions Sous le Sceau du Tabellion seront présentes dans la programmation, sous la bannière de l’Association des éditeurs stéphanois (et assimilés), collectif agissant et solidaire d’éditeurs  de littérature, de poésie, d’histoire, de sciences humaines, de photographies, d’arts visuels, de romans policiers, de BD et de fanzines. Excusez du peu ! 

Un inventaire qui suffit à en illustrer la richesse et la diversité et dont il convient de citer ici l’ensemble des membres, dans l’ordre alphabétique, le seul qui convienne :  Abatos, Abribus, Angel Corp, Chiche Capon, Créaphis, Caïman, Joyeux Pendu, Editonly, EINA Collectif, Jarjille, Le Réalgar, Limax, Maintien de la reine, Olifanzine, On your way, Prism, Revue Sous le Sceau du Tabellion et Utopia.

Tout ce beau monde sera logé à la même enseigne à savoir sous 8 stands abrités, côte à côte ou vis-à-vis (soit de J12 à J19), sur la Place Jean Jaurès, à proximité de la statue du grand homme et à deux pas du chapiteau de la Place de l’Hôtel de Ville.

Vous y êtes d’ores et déjà, toutes et tous attendu(e)s. 

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Le dernier Regard

Regard est une minuscule revue d’art qui paraît de temps en temps.

Chaque numéro est consacré à un artiste actuel.

Le numéro 150 qui met à l’honneur Aube Breton-Elléouët et ses collages a été imprimé à 2 500 exemplaires.

En feuilletant « Les petits mots » qui accompagnent chaque numéro, on trouve un édito signé du seul prénom : Marie. Le dernier en date revient sur le rythme de parution délibérément aléatoire :

« Mais au fond les rythmes de parutions sont libres, au rythme des saisons, mais aussi du temps qu’on n’a pas vu passer, des humeurs, des finances, des envies d’ailleurs… Ce qui est bien dans cette aventure de petite revue d’art, c’est que personne ne râle. Jamais un(e) abonné(e) ne m’a dit :

— Je suis très en colère, vous êtes en retard, et j’attends mon petit Regard depuis des lustres !

Non, tout le monde est content. Et quand le petit Regard tombe enfin dans la boîte aux lettres, là c’est une vraie surprise, on ne s’y attendait plus ! »

C’est ce qui m’est arrivé l’autre jour et j’ai eu envie de partager cette surprise avec vous, en attendant la grosse exposition personnelle de Marie Morel (parce que c’est d’elle bien sûr, qu’il s’agit), initialement prévue, en mars 2021 à la Fondation Renaud, au Fort de Vaise, à Lyon, elle est reportée en mars 2022.

Vous pouvez aussi vous abonner à la revue, sans plus attendre, par courriel à l’adresse suivante : www.mariemorel.net/boutique

Il vous suffit d’avoir une boîte aux lettres et d’aimer les surprises.

Après, les Regard on les garde, on les bichonne, on les empile, on peut les relire à plaisir ou en faire des cariatides ou encore des guirlandes.

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Sur la Route !

Au sommaire du n° 56 de Mars 2021 de la Route inconnue, bulletin de l’association des Amis d’André Dhôtel, — outre le fervent hommage rendu par Philippe Blondeau et Roland Frankart à Philippe Jaccottet, membre d’honneur de l’association, ami de l’homme et fidèle de l’œuvre d’André Dhôtel —, une place de choix est réservée à la réédition de Les rues dans l’aurore, parue aux éditions Sous le Sceau du Tabellion, en octobre dernier.

Qu’on en juge ! en première de couverture : une page du manuscrit (reproduite ci-contre) : croquis, esquisses et notes préparatoires, profil des protagonistes, amorce d’intrigues ; en quatrième de couverture la juxtaposition de l’édition de 1945 (Gallimard) et de la réédition de 2020 (Sous le Sceau du Tabellion) ; en pages intérieures, la reproduction enfin, du superbe article critique de Delphine Crahay, consacré à cette réédition dans la revue La Cause littéraire et de la note de lecture du roman, rédigé par Peer de Smit, déjà précédemment insérée dans la Lettre info éditeur n° 17, de janvier 2021, de Sous le Sceau du Tabellion.

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Quand Pierre Andreani lit Pierre Lartigue

« Quelqu'un frotte l'or très fort »

Pierre Lartigue, DES POÈMES COMME DES ÎLES

SOUS LE SCEAU DU TABELLION, 2019

Il faut avoir la curiosité d'aller voir ce que cachent les coordonnées qui sous-titrent les 9+1 chapitres de ce qu'on pourrait appeler une anthologie d'inédits, ouvrage posthume de Pierre Lartigue, publié aux éditions Sous le Sceau du Tabellion. Île-de-Bréhat. Île-de-Batz. Ouessant. Île-Molène. Île-de-Sein. Groix. Île-aux-Moines. Belle-Île-en-Mer. Île-d'Houat. Un poème en forme de chapelet de noms que n'aurait pas renié Jude Stefan, grand amateur de toponymie. Un chapelet d'îles aux confins des terres d'Europe, pour une voix poétique en archipels. Seule exception : Tarquinia en Italie, dernier point sur la carte à être mentionné, opportunément choisi comme point final à ce volume et qui commence par ces mots : « Disparaître je veux bien / mais que ce soit dans une de ces chambres peintes (...) ».

Décrit comme un écrivain discret, Pierre Lartigue n'en fut pas moins reconnu par ses pairs, notamment Aragon qui lui écrivait : « (…) vous êtes un des rares poètes qui comptent aujourd'hui et qui compteront demain ». Pourtant, cela ne suffira pas à faire de sa poésie aérienne et insouciante une valeur sûre dans les esprits de ses contemporains. Critiques et éditeurs font la fine bouche ; ainsi commente-t-il quelques-unes de ses péripéties dans le milieu : « (…) mes poèmes / Gallimard dit que cela manque de qualités littéraires / Ô je t'aime mon petit chardon ». Sans en prendre particulièrement ombrage (il recroisera le chemin du célèbre éditeur, et fructueusement, par la suite, à trois reprises), il poursuit son ouvrage, inlassablement léger. En témoigne « (l)e monde ses putains ses dagues et ses dogues », le pays tout entier à la merci des échos des éclats de voix du poète : la capitale et la lande, la neige et la « (…) colline à demi morte ». On flotte au-dessus d'un décor à l'abandon, une scène de bataille, mélancolique et possédé, en exil de soi. Un exil fait de sauts de puce, « souvenirs inventés de toute pièce, mensonges contenant leur part de vérité (...) », exil dans une mémoire dont les éléments ont été saupoudrés sur la page, dans un style d'une désinvolture réjouissante.

Le poème « Hôtel des ventes » retient mon attention plus particulièrement, à la lecture de cet ensemble. Poème capharnaüm, liste, poème-long singeant la triviale prise de notes avec une minutie et une drôlerie diabolique : « (…) une foule invraisemblable où pourrait bien se côtoyer tout ce que la ville possède de Beaumôme et de Toulouche, de Piplette et de Père Moche, brocanteurs voûtés, grappe de filous, de harpies muettes, grigous. » On n’en finit pas de s’émouvoir en lisant la poésie de Pierre Lartigue, le voyage est à portée de stylo, roboratif et abondant. Quelque chose de rabelaisien aussi, dans cette manière d'inventorier et de savourer le monde d'un œil aussi bienveillant que narquois.

S'ensuivent quelques poèmes plus expérimentaux (dont quelques jeux oulipiens) qui nous laissent penser qu'il y a probablement un monde en dormition dans l’œuvre du poète injustement méconnu. L'éventail est énorme, de « J'escriz et grave à toute force », sur deux pages qui se répondent, à la quatorzine « Kistch », où la forme, implacable, entre au service de cet art d'écrire truculent et libre, où l'on devine le travail, la volonté de faire totalité, écrire pour épouser. « Quelqu'un frotte l'or très fort », écrit Lartigue, tant il sait ce qu'il faut d'abnégation pour sonner juste, embrasser le monde et briller tout à la fois.

 

Pierre Andreani

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En ce début d’année 2021 : Faire flèche et feu de tout bois !

Il y a un an, mais ne dirait-on pas, il y a un siècle, paraissait, aux éditions Sous le Sceau du Tabellion, Des poèmes comme des îles, recueil d’inédits de Pierre Lartigue. Un recueil qui s’ouvre sur ce poème et sur ces vers : 

 

Il neige à l’avenir et le temps presse 

Il faut faire flèche de tout bois 

Il faut s’armer de ses désirs

 

Les gens bientôt sauront aimer en plein hiver

les roses jaunes 

                         je veux dire

que le petit bouquet du bonheur accepté 

fait effet de grenade éclatant dans la rue 

Tenez bon sur les positions de l’amour 

et serrez contre vous cette poitrine nue

la rose jaune de nos jours…

 

Des vœux, empruntés à cet enchanteur du verbe, à prendre, plus que jamais, au pied de la lettre et qu’au Sceau du Tabellion nous faisons nôtres, en ce début d’année, pour vous les adresser et en amplifier l’écho.

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Noël des éditeurs

L'affiche ci-contre pour vous informer de l’ouverture d’une boutique éphémère, du vendredi 18 au mercredi 23 décembre 2020, dans le centre-ville de Saint-Etienne (au 6 rue de la République, plus précisément) sous l’enseigne : le Noël des éditeurs stéphanois et… assimilés (ce qui est notre cas tant notre implantation est forte sur ce territoire riche en talents et en savoir-faire). 

Une session de rattrapage pour compenser tous ces rendez-vous manqués, en 2020, avec le public ? Il est encore trop tôt pour en juger, mais ce sera de toute façon, une belle opportunité de valoriser notre catalogue et de montrer nos réalisations.

Une initiative qui souligne, une fois de plus, l’importance du collectif et du travail en réseau dans lequel Sous le Sceau du Tabellion, aux côtés de ses confrères éditeurs, s’inscrit délibérément.

Qu’on se le dise donc et qu’on ne manque pas surtout, de le faire savoir, ici et là !

Joyeux Noël à toutes et à tous et bonnes lectures !

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Du côté de chez Dhôtel

Vient de paraître aux Éditions Noires Terres ce superbe ouvrage (voir couverture ci-contre), au titre proustien et qui ne laisse guère de doute sur son contenu : Du côté de chez Dhôtel (33 €).

Écrit à deux mains par Gilles Grandpierre et Christophe Mahy, il est richement illustré, en noir et blanc, par des photographies d'Alain Janssens et de Jean-Marie Lecomte, éditeur et photographe à Bouvellemont dans les Ardennes françaises où il y a peu, j'ai eu le bonheur de le rencontrer.

Des paysages, des trognes, des silhouettes, des sourires, des animaux, des arbres, des fleurs, des champignons, des graminées, des rivières, des ponts, des nuages, des routes, des chemins, des talus, des rails et du ballast en veux-tu, en voilà !

Préfacé par Sylvestre Clancier, il regorge en outre, de citations d'André Dhôtel parmi lesquelles cette recette, empruntée à Rhétorique fabuleuse :

"... ma rhétorique se borne à attraper quelques descriptions du monde et à les disposer au petit bonheur comme on ferait pour les cartes d'un jeu jusqu'à ce que se dessine quelque imagerie inattendue."

Avis aux amateurs ! À vous de jouer ! Y a plus qu'à...

Mais rassurez-vous, on peut aussi se contenter, après s'être immergé dans ce somptueux imagier, de lire et de relire Dhôtel, à satiété et jusqu'à plus soif, aux éditions Sous le Sceau du Tabellion certes, (pour ce qui est de L'Homme de la scierie et de Les rues dans l'aurore où ces deux titres viennent tout récemment d'être réédités) ou encore chez nombre de confrères, pour tous les autres titres qui composent sa riche et captivante bibliographie.

Qu'on se le dise !

Pour visiter le site des éditions Noires Terres et/ou pour  commander 

"Du côté de chez Dhôtel"

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Le livre oublié, la culture sacrifiée ?

Ce lundi 2 novembre, à Clermont-Ferrand, à l’invitation de Rue des graphèmes, une association culturelle dont le but est de favoriser la lecture et faire connaître des auteurs, Sous le Sceau du Tabellion devait participer à une réunion d’échanges interprofessionnelle : « Le livre oublié ». Elle visait à imaginer la mise en place de nouvelles dynamiques culturelles qu’appelle la situation. Un mouvement collectif et décentralisé que son instigateur, Maurice Vigier, appelait de ses vœux et à laquelle nous avions souhaité nous associer. Cette réunion est, au vu des circonstances, reportée à une date ultérieure. Elle devrait conduire, le moment enfin venu, à ce que l’objectif poursuivi et résumé ci-dessous, par l’intéressé, puisse être poursuivi et atteint. Citation de Maurice Vigier, dans le texte introductif qu’il avait pris, préalablement, le soin de préparer : « Il importe donc de bien voir toute la diversité de la filière du livre (…) Elle fait vivre un nombre considérable de professionnels dont les fonctions dépassent largement le trio auteurs-éditeurs-libraires. En somme un écosystème qui ne pourra perdurer que si sa diversité est préservée.

Or à l’heure actuelle, aucune structure représentative ne porte à l’échelle nationale la voix du livre dans son ensemble, à savoir celles de structures dont l’économie relève davantage de l’artisanat ou de la petite entreprise que de l’industrie. Pourtant certains d’entre nous sont déjà organisés régionalement ou thématiquement. Il manque une organisation, un endroit, destiné à nous fédérer afin de pouvoir gagner une place à la table des négociations interprofessionnelles. Dans ce cadre la mise en place d’états généraux francophones du livre revêt toute sa justification. »

Fort heureusement, depuis le début de cette seconde période de confinement, les initiatives se multiplient, telle cette tribune publiée, le 1er novembre dans Libération, signée Alexis Weigel, libraire de 47 degrés Nord à Mulhouse (une librairie indépendante avec laquelle, Sous le Sceau du Tabellion, s’honore de commercer régulièrement) et intitulée : sacrifier la culture, un choix de civilisation qu’il conviendrait de citer in extenso et dont j’extraie ce court passage : « la culture ne se limite pas aux objets culturels et aux lieux dans lesquels ils se partagent et s’échangent, c’est une émanation impénétrable qui met à la disposition des gens les outils utiles au développement de leur personnalité et de leur individuation. »

Il aura fallu ainsi la mobilisation de toute la profession pour arracher in extremis, une décision frappée pourtant au coin du bon sens : la fermeture, dans les grandes surfaces, des rayons de ces fameux produits dits non essentiels parmi lesquels le livre se trouve aujourd’hui relégué et auxquels les libraires indépendants facilitent, en temps normal, l’accès et qui risquaient fort d’être livrés ainsi, et jusqu’à nouvel ordre, en pâture aux seuls marchands du temple, ravis d’une pareille aubaine.

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Les rues dans l'aurore d'André Dhôtel est paru le 15 octobre 2020 : découvrez un extrait

Les rues dans l'aurore d'André Dhôtel

disponible depuis

le 15 octobre

aux éditions Sous le Sceau du Tabellion

Lire l'extrait

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L'Homme de la scierie d'André Dhôtel paru le 2 juin 2020 : découvrez le premier chapitre !

L’Homme de la scierie d’André Dhôtel 

 aux éditions Sous le Sceau du Tabellion

enfin disponible depuis le Mardi 2 juin.

Lire le 1er chapitre et l'avant-propos  

 

 

L’achevé d’imprimer sur les presses de l’imprimerie moderne, 177, Avenue Pierre-Brossolette, à Montrouge, pour le compte des éditions Gallimard, de l’édition originale de L’Homme de la scierie, date du 6 octobre 1950. Il aura fallu attendre ainsi, 7 décennies pour voir ce roman magistral, enfin réédité !

 

Cette réédition à laquelle ont collaboré activement à mes côtés, Olivier Annequin qui en a assuré la numérisation, Sophie Dégémard pour la mise en page et Andrée Magdalou pour les corrections, constitue d’ores et déjà une étape primordiale pour notre jeune maison d’édition. Elle est assurément à marquer d’une pierre blanche. 

 

L’occasion rêvée donc, de donner à lire ou à relire ce livre majeur de Dhôtel que Patrick Reumaux, son élève et fin connaisseur de son œuvre, qualifie dans un bref et percutant avant-propos, de roman-phare de la manière du « premier » Dhôtel, construit sur un flash-back époustouflant, une première en 1950 dans le roman français !

 

Avant-propos que vous pouvez lire dans son intégralité et en avant-première, en cliquant sur le lien ci-dessus. 

 

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, nous vous offrons en prime, le chapitre d’ouverture de ce roman célébré et admiré par les plus grands qu’il s’agisse de Philippe Jaccottet, de Jean-Claude Pirotte, de Maurice Nadeau, d’Henri Thomas, de Jean Grosjean ou bien encore de Christian Bobin qui m’en avait chaleureusement recommandé la lecture. Ce qui, il est bon de le préciser au passage, n’en fait pas pour autant un écrivain pour écrivain, ce dont des milliers de ses lecteurs fidèles, qui n’ont jamais tenu la plume, pourraient aisément témoigner.

 

Pour finir, nous vous proposons, comme l’a déjà fait par ailleurs, Joël Vernet, l’auteur des Carnets du lent chemin paru aux éditions La rumeur libre en 2019, de le commander sans plus attendre, en utilisant l’onglet "commande"

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Achillées mille-feuilles

 Dans Retour (voir illustration) chronique buissonnière, publiée au Temps qu’il fait, en 1990, André Dhôtel évoquant ses retrouvailles avec son pays natal, les Ardennes, parle de sa passion pour les fleurs qui peuplent ses livres :

  En sortant du village de Saint-Lambert vers la gauche, on trouve une petite route entre des talus. J’éprouvais pour l’un de ces talus une vague aversion, parce que je détestais certaines plantes qui y étaient fréquentes, les achillées mille-feuilles.

Ces composées se projettent en corymbes où les fleurs portées sur un même plan forment des contrefaçons d’ombelles. Mais tandis que les ombelles sont harmonieuses et dispensent l’éclat souvent très fin d’une floraison blanche ou rose, ces corymbes de mille-feuilles sont mal fichus et par surcroît d’une couleur indécise, ni blanc ni gris, comme voués à une définitive médiocrité.

  Moi qui aimais toutes les fleurs, cela me choquait. Je ne manquai pas à l’occasion d’aller consulter d’autres espèces de mille-feuilles au Jardin botanique. Alors j’en aperçus de splendides, d’une couleur d’or qu’on n’imagine pas car d’imperceptibles variations en ces fleurs font leur éclat à la fois éblouissant et atténué. Comment revenir à leurs parentes pauvres, d’autant plus pauvres ?

  En fait, retournant au pays, j’ai découvert parmi mes mille-feuilles certaines d’un rose léger et d’autres sombrement rouges, magnifiques cette fois, mais recélant, comme celles du Jardin, la secrète atténuation d’une teinte qui devenait d’autant plus prenante. Je repris enfin mes achillées que je croyais d’un blanc sale, et je pus percevoir, comme si c’était l’audacieux travail d’un peintre, la profondeur d’une lumière révélée par un très subtil éloignement. Et dès lors j’aimais ces fleurs bien plus que d’autres d’excellente réputation.

  En relisant ces lignes, l’envie m’est venue, tout en corrigeant les épreuves de L’Homme de la scierie, de composer cet herbier, glané au fil des pages :

  Coquelicots, géraniums, orties, myosotis, ronces, roseaux, cresson, roses trémières, chardons, trèfles, achillées, bouillons blancs, chiendent, pervenches, ombelles, laîches, sagittaire, nénuphars, mélilot, aubépines, jonc, bambou, hortensias, arums, anémones, primevères, roses, pissenlits, genêts, camomilles, ail sauvage, liserons, salicaires, iris, clématites, ajoncs, bardanes, eupatoires, angéliques, campanules, lamier, renoncules.

  Au sujet des achillées dans L’Homme de la scierie (réédition à paraître aux éditions Sous le Sceau du Tabellion), ces deux occurrences :

  Puis Henri distingua de nouveaux le fantôme des troncs, la tracée du chemin, enfin les moindres petites choses, l’herbe et les dernières achillées qui fleurissaient encore. (p. 49)

​  Cette terre brûlante, où il avait le grand plaisir de poser doucement ses gros souliers ferrés, était bordée de fleurs, d’achillées roses que le vent agitait à peine, et elle résonnait sous les pas avec un bruit subtil. (p. 315)

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Ceci n'est pas un livre !

Enfin pas tout à fait, enfin si peu… On chercherait en vain, en effet, sur cette première de couverture, le nom, plus ou moins familier, d’une quelconque maison d’édition. Pas plus que sur la quatrième, on y trouvera la référence à l’ISBN ou au prix de l’ouvrage.

Cette image néanmoins ne se contente pas d’être une image. Sa densité, sa compacité, son poids en témoignent.

Ce livre qui n’en est pas tout à fait un, donc, un fidèle et fervent dhôtelien en a rêvé et il l’a fait pour son plaisir et le mien, en un unique exemplaire que je tiens là entre mes mains et que je vais pouvoir lire tout à loisir. Ne me l’a-t-il pas généreusement offert à cette fin ? Le lire, ce dont sont privés nombre d’aficionados, depuis 1945 !

Il pèse son poids (570 grammes) d’attente vaine, de désir, de ferveur, de patience et de longueur de temps aussi, celles qu’il aura fallu à Olivier Annequin pour le mettre à sa main et le remettre entre les miennes (en le numérisant, l’assemblant, en en confiant l’impression à un imprimeur). 

 

Ceci n’est pas un livre (pas seulement), c’est un Dhôtel !

 

... et pas des moindres qui partageait, jusqu’il y a peu, avec L’homme de la scierie (dont la sortie aux éditions Sous le Sceau du Tabellion, initialement prévue en avril, est reportée à une date ultérieure), l’injuste et triste sort de ne pas être réédité depuis sa première parution aux éditions Gallimard et par conséquent, de ne plus être lu, relu, découvert, redécouvert, comme l’un et l’autre, de ces deux titres, le méritent.

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À pas menus et jamais comptés

Samedi 25 janvier 2020, à 20 heures, à l’espace Vollon, avait lieu un récital insolite, celui de Patrick Da Silva, écrivain et… conteur pour la circonstance, accompagné à l’accordéon par Cécile Combe.
Les privilégiés qui y étaient conviés ont pu leur emboîter le pas et prendre le sillage d’Odette en découvrant ce superbe texte dans sa transposition scénique, paru en 2018, aux éditions Le Tripode et intitulé sobrement : Les pas d’Odette : « des pas menus, désormais, mais pour autant jamais comptés ».
Bien plus donc, qu’une lecture, Patrick Da Silva valsant au son du piano à bretelle, sous le regard médusé des neuf muses qui ne l’avaient assurément pas volé, arpentant la salle des pas perdus… pas pour tout le monde et surtout pas pour ceux qui sont là, à l’écouter et qui repartiront tout à l’heure émus et requinqués, sans plus se mettre à table, heureux de partager avec lui, le verre de l’amitié.

Un Patrick Da Silva, ainsi fidèle à ses préceptes édictés dans du dimanche, paru aux éditions de la Clavière, qui se sera bien gardé de la belle performance, s’en sera tenu à une sobriété de moyens comme énoncé dans cette belle profession de foi à la fin de son livre, sans nom d’auteur sur la couverture et publié sous ses propres couleurs. Des préceptes auxquels je souscris pleinement, à mon tour. Après tout, pas non plus du sérail, pas non plus d’extraction éclairée, étonné simplement d’être convié à pareille fête et en si bonne compagnie.

Chapeau l’artiste et sans nul doute, à la revoyure !

Pas non plus la tête près du bonnet, au point, au final, de faire tourner le sien pour que l’assistance, venue regarder, écouter et se taire et à qui, à son arrivée, aucun droit d’entrée n’a été réclamé puisse laisser son écot. Histoire de ne pas être en reste et de faire circuler le don, modeste obole en euros nouveaux qui font pas guère d’abonde au petit monde mais qui fera que perdure le culte et l’ouvrage artistique qui s’y offrait généreusement ce soir-là…
 

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Messager des étoiles

Juste retour des choses, après avoir adressé ses meilleurs vœux à la terre entière ou presque, Sous le Sceau du Tabellion (SST pour les intimes) se voit épingler à son tour (voir image ci-contre) par un mystérieux "Messager des étoiles".

En réalité, l'émetteur de l'envoi, finalement démasqué, n'est autre qu'Henri Gautheret, l'illustrateur du bandeau de "Des poèmes comme des îles" de Pierre Lartigue paru en décembre, mêlant en parfaite harmonie, nos couleurs et les siennes.

Une collaboration qu'il aura décidément marqué de son empreinte et qui pourrait bien ne pas s'arrêter là !

En projet, en effet, une exposition croisée de ses sculptures et de nos premières publications, accompagnée d'une lecture de poèmes extraits du recueil, dans son atelier de la Croix-Rousse.

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Janvier, Carte blanche

Période des vœux, janvier est aussi traditionnellement, le mois de la quinzaine du blanc.

 

Blanc / Le blanc : un adjectif et un nom commun dont les acceptions sont diverses et variées.

 

Dans le concert polysémique, se rapportant ainsi, à toutes les choses caractérisées par la couleur blanche, immaculée, éclatante, mate ou laiteuse, pourquoi ne pas célébrer ici, l’intervalle, cet espace libre qu’il convient de laisser dans un écrit pour qu’il ne devienne pas totalement illisible.

 

Et quelle meilleure manière de le faire, qu’en reproduisant, à votre intention et en l’offrant à votre contemplation, le carré blanc sur fond blanc de Malévitch .

 

Meilleurs vœux !

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