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La grange


Loup Belliard

date de parution : 03/23

Roman

96 pages 

20 €

ISBN : 978-2-95811771-2-6

 

Elle veut tant de choses encore. Elle réalise qu’elle ne s’est jamais sentie aussi désirante qu’en cet instant, et pourtant elle voudrait ne pas avoir à lui parler. Elle voudrait arriver devant lui et que déjà tout soit limpide pour eux deux, elle a peur du regard qu’il pourra lui lancer, elle sent que déjà elle veut être tout pour lui ou rien, tous les entre-deux lui semblent insupportables.

Alors pour le moment elle le regarde et c’est tout, elle le regarde jusqu’au vertige. Elle a souvent imaginé leur rencontre, mais subitement tout lui semble étrange, elle réalise que les choses humaines ne sont pas à leur taille, qu’il leur faudrait des gestes inventés, des mots qui n’existent pas.

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Le texte est succinct, direct, efficace comme un uppercut, et pourtant, une enveloppe de douceur le contient pour nous en faire l’offrande. La Grange, c’est un hymne à la vie, que tire toujours d’en soi l’espoir de temps enfin meilleurs. C’est, entre nos mains fatiguées, la soudaine possibilité joyeuse de la lumière. En plaçant le cristal de ses mots sur le réel, Loup Belliard nous ouvre comme l’air de rien une voie vers la vie : ce qui peut sauver du mal indicible, c’est la relation pure.

La Grange, il ne faudrait rien en dire, il n’y a rien à en dire, il y a à le prendre et à ne pas le lâcher pour enfin lire et vivre et retrouver le goût de ce que nous avions oublié, cette nostalgie cachée au plus profond de soi, de la beauté des mots qui savent enfin dire.

                                                                                                                                                                                                             Anne Ferron

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Chez elle


Frédérick Houdaer

Date de parution : 12/22

Roman

132 pages

21 €

ISBN : 978-2-9581771-1-9

 

C’est l’été. Il ne fait pas chaud. C’est chez elle. Et c’est son grand retour. Elle veut tout retrouver : le crépitement des galets sur la plage, le bordel malin des mouettes…

Elle n’a emporté qu’une seule valise. Très lourde. Elle semble contenir le poids mort d’un chien. Tu la portes, au sortir du train.

Clarisse se met en marche. Tu la suis. Tu as d’excellentes raisons d’être ici. Tu es amoureux. Cette ville est la ville natale de ton amour. Tout cela peut s’expliquer en quelques mots, au dos d’une carte postale. 

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Parce que ça commence comme une histoire d’amour presque banale, le fantastique discret qui s’invite au détour d’une page pourrait bien vous faire perdre les pédales. D’ailleurs tout est ici perte d’équilibre : on se ruine les chevilles sur les galets, on trébuche sur les falaises, on vacille de faux souvenirs en vrais mensonges, on titube de bar en bar. Le roman est entièrement construit pour mettre votre équilibre à l’épreuve, tout en sauts de puce, flash-back, ellipses, béant comme des trappes sous vos pieds candides, changements de ton et de décor brutaux.

                                                                                                                                                                                       Grégoire Damon.

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L'assassinat de la reine de Gondal


Emily Brontë

Date de parution : 12/22

Poésie

60 pages

19 €

ISBN : 978-2-9581771-0-2

Au-dessus d’eux l’alouette chantait,

Et tendrement bourdonnait l’abeille

Et doucement, autour de leur lit de mort,

Le vent soufflait de la mer.

 

La belle Surry aurait voulu lever les yeux

Pour voir les vagues étinceler

Pour voir une fois encore dans le ciel des monts

Décliner le soleil d’été.

Mais sur sa joue pâle à jamais,

 

La paupière languide et lasse se fermait

Comme si elle craignait que la lumière

Ne troublât un repos tant désiré.

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Juvenilia d’Emily Brontë (de la saga de Gondal, dont les proses sont perdues, il ne reste que les poèmes), traduit et présenté par Patrick Reumaux. Le plus long poème qu’ait écrit Emily Brontë. Il narre le meurtre de la reine de Gondal, en son royaume imaginaire.  Dès le début, selon Swinburne, vous y respirerez « l’air sombre et froid des présages et la passion tragique ».

Postface de Romer Wilson. Illustrations de Victor Caniato.

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Souvenirs et Grillages 


Matthieu Lorin

Date de parution : 09/22

Poésie

120 pages

18 €

ISBN : 978-2-9567980-95

 

  Coupe le grillage des mots avec une pince et écarte-le comme on le fait des entrailles du loup dans les contes. Tu y liras mon avenir. Car les augures ont changé : aujourd’hui, on découvre le futur dans les poèmes éventrés.


  Entre maintenant dans le jeu, pénètre ces textes en essuyant tes vertiges. C’est sur moi que tu marcheras, sur la tranche de mes souvenirs que tu danseras,

 

avec la sensation d’abattre un mur de refend.

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Recueil de poésies en deux parties complémentaires intitulées : Souvenirs et Grillages (titre de la 1ère partie et titre générique) suivi de Proses géométriques et Arabesques arithmétiques d'un jeune poète prometteur qui pratique une prose joueuse, entrecroisant savamment souvenirs de lectures et souvenirs de jeunesse. 

Recueil où chaque poème raconte une histoire et où le lecteur perspicace saura assurément découvrir des augures.

Préface de Claude Vercey.

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Dures comme le bois


Judith Wiart/ 

Frédérick Houdaer

Date de parution : 03/22

Nouvelles

216 pages

19,50 €

ISBN : 978-2-9567980-8-8

 

Il m’a demandé si le cortège nous suivait toujours puis de regarder sur ma droite, à l’intersection. La voie était-elle dégagée ? J’ai vu la voiture arriver. Elle était à une centaine de mètres. Elle roulait à environ 50 km/heure. C’est ce que j’ai pensé mais je ne conduis pas. Quand je prenais des cours j’avais beaucoup de mal à estimer l’allure des autres véhicules sur la route, ce qui m’empêchait d’anticiper les manœuvres pour m’engager sur le périphérique ou doubler un camion. J’étais dangereuse. J’ai su en voyant la voiture qu’elle arrivait trop vite pour prendre le risque d’engager la nôtre, mais j’ai dit : « Vas-y, la voie est libre ».

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Dures comme le bois est un recueil de 19 nouvelles écrit à quatre mains par Judith Wiart et Frédérick Houdaer.

D’une remarquable cohérence de bout en bout, il explore les zones grises de notre époque et n’évite aucun terrain glissant.

Si ce recueil était un végétal, ce serait assurément un cactus.

Si ce recueil était un animal, ce serait le crocodile et particulièrement celui de Henri Michaux qui lance dans Face aux verrous :

“Ce n’est pas au crocodile à crier : Attention au crocodile !”

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Annales des cinq sens

& autres poèmes

Hugh MacDiarmid

traduction : Patrick Reumaux

1

Date de parution : 01/22

Poésie (traduction

du scots et de l’anglais)

132 pages

15 €

ISBN : 978-2-9567980-7-1

 

Ventre vide

 

J’ai rencontré au-delà du cairn

Une fille tout en cheveux

Qu’a chanté jusqu’à ce que sorte

Un loupiot et allez ouste.

Les vents qui ont des mondes à moudre 

N’ont pas de notes si douces,

La lumière penchée sur une si ‘tite chose

Est moins vite emportée.

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Traduction en français mâtiné de gallo de 37 poèmes extraits de 5 recueils, suivis et complétés de 2 fragments de textes en prose tirés respectivement de : Dans les Hébrides et de : Portrait d’un vaurien.

D’un poète et prosateur peu traduit en français et injustement méconnu dans notre pays. Présentation, choix des textes et traduction du scots (en édition bilingue) ou de l’anglais par Patrick Reumaux : « Il est à peine besoin de dire que, dans l’œuvre considérable de MacDiarmid, les poèmes les plus surprenants, ceux qui réveillent les morts en les faisant dormir debout, sont les poèmes écrits en dialecte écossais. »

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Contes fantastiques 

de la Nouvelle-Amsterdam

Washington Irving

traduction : Patrick Reumaux

1

Date de parution : 07/21

Contes (traduction de l’américain)

192 pages

18 €

ISBN :978-2—9567980-6-4

« Tout n’était plus maintenant que frayeur et confusion. Les voiles claquaient, le vent sifflait, le capitaine et l’équipage beuglaient, les passagers hurlaient, tout cela se mêlant aux roulements et aux coups de tonnerre. Au milieu du tumulte, le sloop se redressa. Au même instant, la grand-voile vira, le bout-dehors balaya le pont de quart et Dolph, qui regardait sans se méfier les nuages, se retrouva, en un clin d’œil, précipité dans le fleuve. »

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Savoureux et stimulant montage et assemblage de divers contes fantastiques et satiriques (la plupart inédits en français), écrits par un des pionniers de la littérature américaine, Washington Irving (l’auteur de Sleepy Hollow adapté au cinéma par Tim Burton, en 1999) et magistralement traduits par Patrick Reumaux avec des illustrations de Mervyn Peake.

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Hormis la joie suivi de Neuf sonnets parallèles

Pierre Andreani

(1983)

1

Date de parution : 02/21

poésie, inédits

96 pages

13 €

ISBN : 978-2-9567980-5-7

"tu files, légère, sur l’énigme ;
lors que moi plus j’y crois, plus j’en
oublie de vivre cette vie détestable
qui se fond via l’ajour
et qui me lasse tant que j’en deviendrais sourd
à passer tout mon temps retourné sur le sol
à deux mètres du bois de la porte d’entrée
en soufflant des cantiques au vieux
chien du voisin"

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En cinq mouvements, dans Hormis la joie, une poétique du désordre se dessine, à coups de langue, au dysfonctionnement ludique de la syntaxe, au naufrage assumé de la sémantique. 

(extrait de la préface de Michel Ménaché).

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Les rues dans l'aurore

André Dhôtel 

(1900 - 1991)

1

Date de parution : 10/20

roman, réédition

432 pages

19 € 

ISBN : 978-2-9567980-4-0

"Georges arriva bientôt à la route de Bourcq. Il s'accouda un instant au parapet du pont et regarda son image dans l'eau. Il y avait sur ce parapet une pierre abandonnée là par quelque enfant. Il prit la pierre et la laissa tomber par jeu contre le reflet de son visage. L'eau se bouleversa, alla clapoter sous les rives, puis dansa doucement et redevint lisse. Le soir baissait. Georges vit réapparaître son visage. Il se trouva beau, comme si c'était celui d'un étranger, ou une image féminine — en tout cas paisible, et semblant appartenir à un autre monde."

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Georges Leban, le héros des rues dans l'aurore, est un menteur à la manœuvre dans une bourgade de moyenne importance flanquée d'un faubourg qui ne cesse de s'agrandir et où, dans l'arrière-salle de bistrots et d'épiceries dignes des fonds de province et des derniers cercles de l'enfer, se fomentent des intrigues torses qu'éclairent les mensonges de Leban et la chevelure blonde à mèche blanche d'une fille qui serre le cœur à force d'être morte et d'apparaître vivante.

                                                                                                                                                                                                               Patrick Reumaux

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L'homme de la scierie

André Dhôtel 

(1900 - 1991)

1

Date de parution : 05/20

roman, réédition

432 pages

19 € 

ISBN : 978-2-9567980-3-3

 "Le plus désagréable dans l'aventure de Chalfour c'est que les copains et les gens du village s'obstinaient à le considérer comme un mort ou un déterré, ce qui n'était pas tout à fait inexact, mais discourtois. Il fut sensible à ces manières imbéciles, et il se répétait souvent qu'on verrait ce qu'on verrait, et il priait tout de même le ciel de ne pas permettre qu'il soit tout à fait mort. La vallée était magnifique en ce mois de juin. Quoi donc pouvait arriver encore ?"

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Une réédition très attendue : la première depuis l'édition Gallimard de 1950 !

Elle vise à rendre enfin disponible et accessible ce grand roman de Dhôtel (d'une de ses périodes les plus fécondes), que...

Patrick Reumaux qualifie dans un bref et percutant avant-propos, de roman phare du "premier" Dhôtel, construit sur un flash-back époustouflant. Une première pour l'époque, dans le roman français de l'immédiat après-guerre.

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Des poèmes

comme des îles

Pierre Lartigue

(1936 - 2008)

1

Date de parution : 12/19

poésie, inédits

132 pages

15 €

ISBN: 978-2-9567980-2-6

​"Tout est voyage on vit au bruit des rames et des roues
Ce croisement la terre
A chacun son chemin dans la nuit de son pas
La vérité du pouls battant des charades d’amour
On marche pour
                                      On vient on va
puis las de tant de choses taire
On dit Il était une fois

Non ce temps-là viendra j’en suis certain c’est sûr
Au moment même où je m’éloigne avec les gens
                                                                       [à demi-sourds
avec les ombres du matin
                                    sur l’Italie de l’écriture."

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Navigation maritime, tour à tour, hauturière ou au cabotage ;

au fil du temps, dans l’œuvre protéiforme d’un enchanteur du verbe au lyrisme subtil ;

poète mais aussi romancier et essayiste qui, de son propre aveu, oscille sans cesse, entre la réflexion et la rêverie.

Rendez-vous sur le môle pour un embarquement immédiat !

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La petite Chiquette

Louis Codet

(1876-1914)

Date de parution : 08/19

roman, réédition

244 pages

17,50 €

ISBN: 978-2-9567980-1-9

"Après le déjeuner, ils allaient dans les bois.
Ils suivaient un chemin de soleil, et ils longeaient un peu l’étang ; puis ils pénétraient dans cette ombre éblouissante des bois.
On y entendait, dès qu’on y entrait, le bruit bavard des ruisseaux et la folie des cascades.
Ils s’étendaient sur les feuilles mortes, entre les fougères et les plants de menthe.
Quelle charmante rêverie on fait, dès qu’on se couche par terre !… On y est mal ; on se tourne, on se retourne ; et la tête est toujours trop basse ; mais on se repose avec une langueur incomparable… Tout doux, tout doux, mon cœur ; nous sommes couchés à terre, comme une bête des bois ; nous dormons… C’est un oiseau qui sifflote ; c’est une mouche qui bourdonne, et file un trait de violon léger ; c’est le chien Bouguereau qui secoue ses oreilles… Et le vent agite les arbres ; on les écoute frémir ; on sent qu’ils sont touffus et d’une belle hauteur…"

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Chef-d’œuvre oublié, devenu depuis trop longtemps, inaccessible.

Écrit et publié, en son temps (1908), par un écrivain inspiré et talentueux, mort à la Grande Guerre.

La dernière réédition datait de 1961.

Elle était préfacée, alors, par Gilbert Sigaux et avait été justement saluée, à l’époque par un certain, Maurice Nadeau.

Un récit enlevé, mené d’une plume alerte, qui se déroule presque intégralement sur la Butte Montmartre et évoque l’ambiance de la Belle Époque en en restituant fidèlement l’atmosphère.

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Feu de tout bois

Alain Chassagneux

(1957)

Date de parution : 07/19

roman, nouveauté

180 pages

16,50 €

ISBN: 978-2-9567980-0-2

"Et il a bien dû finir par y arriver, devant cette porte close, y toquer, en franchir le seuil, réconforté par les gestes, les paroles des membres de la tribu qui l’accueillaient avec la chaleur et l’empressement qu’on imagine, lui livrant passage, l’entraînant vers l’âtre de la cheminée autour d’une bonne flambée tandis que la porte se refermait aussitôt sur son poursuivant qui n’avait pas encore, en ces lieux, il est vrai, acquis droit de cité. J’y reviendrai des années plus tard et la même lourde et massive porte s’ouvrira enfin. Germaine la dernière occupante de la maison, n’aura pas l’air autrement surprise. En dépit de toutes ces années passées, il en faudrait bien plus, à cette heure, pour l’étonner. Aussi me laissera-t-elle entrer comme si nous nous étions quittés la veille. Elle qui, ne m’avait guère revu, depuis plus de vingt ans, sinon de loin en loin. Et des deux, c’est moi qui parais le plus étonné de ne pas avoir à montrer patte blanche, de ne pas avoir à me faire connaître, avant d’ « otsoba d’intra » (de finir d’entrer). Comme si ce retour inopiné, après une si longue absence, allait de soi, comme si elle eût attendu cette ultime visite. Je n’avais pourtant rien prémédité et le matin, pas même prévu d’accomplir ce détour"

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Un récit dense et foisonnant.

L’histoire patiemment reconstituée d’un modeste scieur de long du Haut-Forez, d’un « pépère », vétéran de la Grande Guerre.

Le fruit et l’aboutissement d’une longue traque.

Elle commence en janvier 1919, sous la neige...

... et ménage au fil de la narration, en empruntant d’étranges détours, d’étonnantes surprises.

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