se mettent, une fois de plus, sur leur… 31 !
Sises 31 route de Strasbourg à Caluire-et-Cuire, les éditions Sous le Sceau du Tabellion participeront ainsi les 15 et 16 mars prochains, dans le cadre de Magnifique Livre 2025 au 5ème salon du livre des éditions indépendantes organisé par l’EIRA (Éditeurs Indépendants Auvergne Rhône-Alpes) parmi une quarantaine d’autres exposants.
Cette manifestation se déroulera comme l’année dernière à la chapelle de la Trinité :
31 rue de la Bourse dans le 2ème arrondissement de Lyon
Nous serons bien sûr présents, tout au long du week-end, pour vous présenter, sur notre stand, l’ensemble de notre catalogue et mettre en avant les nouveautés. Ce sera aussi l’occasion d’échanger avec certains de nos auteurs.
Rendez-vous donc :
Les 15 et 16 mars 2025
(aussi vrai que 15 + 16 font 31 !)
au Salon du Livre des éditions indépendantes
Chapelle de la Trinité
31 rue de la Bourse, Lyon 2
NB : une nocturne aura lieu la veille soit le vendredi 14 mars de 17 h à 21 h.

À quoi bon des portraits littéraires au siècle de la perche à selfie ?
Depuis que se mettre en valeur par l’image et le son - photo ou vidéo - sur des réseaux ouverts à des millions d’inconnus est devenu un impératif pour croire à son existence, le visage s’est retiré de l’être, il s’est anonymisé. Tellement d’images de visages et si peu de regards...
Le visage sans secret ne montre rien d’autre que la désignation, il est en quelque sorte devenu transparent ou comme le dit Giorgio Agamben “pornographique”. Notre visuel contemporain est saturé de visages auto-référentiels qui ne renvoient qu’à leur seule et triviale existence. Ce qu’ils laissaient affleurer : une complexion, un caractère, une idiosyncrasie (l’âme ?) s’est rétracté.
Ce blocage régressif sur le stade du miroir est-il fatal ?
Hors les selfies point de salut ?
C’est en réponse à ce triste constat que Patrick Corneau nous propose ces Biogriffures, Rencontres avérées, portraits imaginés. Trente-sept étonnants portraits pour esquisser entre tragique et dérision des vies réelles ou imaginées, lointaines et oubliées, obscures ou insolites, brisées ou flamboyantes.
Ces portraits “griffés” d’êtres réels et fictifs, “photos” de groupes et figures anthologiques sont comme ces paniers de cerises : on en goûte une, deux, hésite devant la troisième, puis replonge la main avant de finir par tout dévorer - ils ont la saveur des bonheurs immédiats.

Un recueil de poésies signé Héloïse Combes
Une première lettre manuscrite, en date du 23 avril 2023. Elle sera suivie de dizaines d’autres. Il y est question de retrait du monde, des quatre numéros d’une petite revue confidentielle, de la mort de Christian Bobin, du désir de « poser bagages » et de trouver une maison. Deux maisons en réalité, une pour ses enfants, l’autre pour ses textes, qu’elle imagine, l’une et l’autre, havres de confiance et d’apaisement.
Cette lettre, rédigée à la main et d’un seul jet, appelle à l’évidence une réponse. Ce qui est fait sans tarder. Le 30 juin 2023, Héloïse y répond à son tour. Elle évoque sa situation de grande précarité. Cette nouvelle lettre est accompagnée de L’Or du paon, un recueil de poèmes et d’Un sourire dans la nuit, texte en trois volets qui s’ouvre par une lettre échevelée à Christian Bobin. On y apprend qu’Héloïse entretient une longue correspondance, depuis vingt ans avec l’auteur de La Part manquante, lettres gardées précieusement sur un coin de table dans le mazet qui l’accueille. Un incendie pourtant les détruira, en décembre de la même année.
Héloïse habite ainsi au bout d’une vallée cévenole, dans une zone blanche, à l’abri des ondes, sans téléphone et sans ordinateur. Au fil du temps, je réapprends à lui écrire à la main. Je redécouvre les vertus de la spontanéité et du lâcher prise : « Tandis que je vous lisais tout à l’heure, tout en haut du jardin, un écureuil effronté s’est invité sur la plus haute branche du prunellier, sous lequel j’étais assis, désireux sans doute de vous lire par-dessus mon épaule. Faut-il y voir un signe ? Il est encore trop tôt pour le dire. Mais sachez que j’ai été très touché par cette triple adresse à votre aïeule, à l’amoureux et à l’enfant chassé des contes et dont l’âme est restée là-bas, captive des pages d’un livre hanté. Malédiction qu’un autre livre serait peut-être de nature à conjurer en partie. »
D’autres poèmes viendront, au fil du temps, patient travail d’orpailleur, enrichir L’or du Paon, composant ainsi la seconde partie du recueil intitulé L’embrasement des siècles et qui paraît aujourd’hui avec des illustrations de Georges Lemoine.

À l'affiche de ce nouvel évènement organisé par la :
librairie Rive Gauche 19 rue de Marseille
dans le 7ème arrondissement de Lyon
autour de la sortie de gargouille (qui n'en fait décidément qu'à sa tête)
d'Hélène Miguet dont le recueil éponyme vient de paraître aux éditions
Sous le Sceau du Tabellion
Cette rencontre (lecture suivie d'un échange) se déroulera en présence
d'Hélène Miguet (l'autrice) et de Christian Mouyon (l'illustrateur du recueil)
RV donc à la librairie Rive Gauche,
le mercredi 3 juillet 2024
à partir de 19 h 15

À l’invitation de la librairie Au Panier de Livres,
À Caluire-et-Cuire 75 rue Jean Moulin, autrement dit à domicile,
À l’occasion de la sortie d’un nouveau titre,
et en présence d’Hélène Miguet, de Judith Wiart et de Frédérick Houdaer
Histoire de la ramener et de tirer une fois de plus, la couverture à soi
celle de gargouille mais aussi celles des 15 autres titres qui l’ont précédée.
Sous le Sceau du Tabellion sort le grand jeu,
le mercredi 5 juin 2024 de 18 h 30 à 20 h 00
Entrée libre dans la limite des mètres carrés disponibles.

Les éditions Sous le Sceau du Tabellion sises 31 route de Strasbourg
à Caluire-et-Cuire participeront ainsi les 16 et 17 mars prochains,
dans le cadre de Magnifique Livre 2024 au 4ème salon du livre des éditions indépendantes organisé par l’EIRA (Éditeurs Indépendants Auvergne Rhône-Alpes) parmi 45 autres exposants.
Cette manifestation se déroulera cette année à la chapelle de la Trinité
31 rue de la Bourse dans le 2ème arrondissement de Lyon
Nous serons bien sûr présents, tout au long du week-end, pour vous accueillir dignement sur notre stand sur lequel vous pourrez rencontrer en outre :
-
Le samedi 16 mars après-midi : Loup Belliard
qui dédicacera son premier roman : La Grange publié en 2023 aux éditions Sous le Sceau du Tabellion
-
Le dimanche 17 après-midi : Hélène Miguet
dont un recueil de poésie est annoncé en juin 2024 aux éditions Sous le Sceau du Tabellion. Elle y sera notre invitée. Elle présentera à nos côtés, son dernier recueil publié aux éditions Le Citron Gare : Des fourmis au bout des cils. Elle partagera avec vous, ses coups de cœur glanés au sein de notre catalogue.
Rendez-vous donc :
Les 16 et 17 mars 2024
au Salon du Livre des éditions indépendantes
Chapelle de la Trinité
31rue de la Bourse, Lyon 2
NB : une nocturne aura lieu la veille soit le vendredi 15 mars de 17 h à 21 h.

Roland Frankart, secrétaire de l'Association des Amis d'André Dhôtel rend hommage à Patrick Reumaux (à paraître dans le prochain numéro de la Route inconnue) :
Membre d’honneur de la Route inconnue, Patrick Reumaux est décédé le 17 janvier 2024. Il venait d’avoir quatre-vingt-deux ans.
Tous nos lecteurs savent qu’il avait été l’élève d’André Dhôtel au lycée de Coulommiers, un peu avant 1960, dans les dernières années du professorat de Dhôtel. Partant du principe que ce qui est privé doit rester privé, il ne faisait jamais état de son statut d’ancien élève, si ce n’est, tardivement, dans un texte autobiographique où il évoque une visite de son professeur au château familial du Ru, près de Coulommiers. Mais on sait, par une lettre de Dhôtel à Henri Thomas, que c’est de cette année de philo que date le début de la relation entre les deux hommes que séparaient plus de quarante ans d’âge : « Un de mes élèves de l’an dernier me montre des poésies qui sont belles, qui seront belles surtout lorsqu’elles se dépouilleront. La chose remarquable c’est qu’il n’aime vivre que dans les bois, au point que sa famille (heureusement fortunée) veut lui acheter un petit morceau de forêt dans les Ardennes justement. Il connaît tous les animaux des bois, oiseaux, martres, putois et oiseaux de proie et même les milans, et il sait qu’il y a eu des lynx dans les Ardennes en 1945. » (6 décembre 1959).....
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Pas de meilleure façon assurément d’entamer cette nouvelle année ...
... qu’en claironnant, à qui veut bien l’entendre, la bonne nouvelle, celle d’une 15ème publication attendue, à la parution légèrement différée, et qui, finalement vient à son heure.
Toute l’équipe de Sous le Sceau du Tabellion est ainsi heureuse de vous annoncer la sortie imminente (1er février 2024) de Dialogues avec la Gobeline de Patrick Reumaux. Farfadaiseries à gros budget sous forme de dialogues entre 2 personnages hauts en couleurs et avec nombreux changements à vue.
Pour finir de vous mettre l’eau à la bouche, sachez encore que ces Dialogues avec la Gobeline sur la nature, la logique, la philosophie et l’amour se décomposent en 4 sections intitulées respectivement : La nature entière est truquée (section I), Les contingences du monde phénoménal (section II), L’élocoquence (sic) de la pensée (section III), Le langage de l’amour (section IV) et se déclinent en 20 chapitres menés tambour battant.
Les deux protagonistes, la Gobeline Nessa na Gopaleen et le Farfadet MacNordie y dissertent avec panache et sans ambages des sujets qui leur sont chers, tour à tour dans une gare, une forêt, une salle de rédaction, sur le quai du métro, dans une église, un cimetière, un magasin de sous-vêtements, en vaporetto, sur un lit aux ressorts grinçants et plus souvent qu’à leur tour dans un pub enfumé.
Tout l’art et la fantaisie de Patrick Reumaux s’y déploient pour notre plus grand plaisir de lecture. Une occasion rêvée en outre de réviser ses classiques dans la joie et la bonne humeur.

Les éditions Sous le Sceau du Tabellion participent le samedi 25 novembre 2023 au salon du livre lyonnais Les plumes de Lyon.
L’évènement se déroulera sur les pentes de la Croix-Rousse 2-4 rue Camille Jordan dans le 1er arrondissement de Lyon de 10 h 00 à 18 h 00.
En présence, l’après-midi de Judith Wiart et Frédérick Houdaer en dédicaces pour leur recueil commun de nouvelles Dures comme le bois et pour le seul Frédérick pour son roman Chez elle.
Vous êtes donc chaleureusement invités à venir nous y rencontrer.
Ce sera à l’évidence le dernier salon de l’année après les temps forts, en octobre de la Fête du Livre de Saint-Étienne et du salon Magnifique Livre du palais de la Bourse organisée par l’EIRA en mars dernier.
L’occasion d’évoquer brièvement la part que représente les ventes directes sur l’ensemble des recettes de l’année.
Une part en relative stabilité 23 % en 2022 et 22 % à ce jour en 2023 quand les ventes à prix remisée aux libraires représentent 57 % en 2023. La part congrue allant aux ventes aux particuliers via notre site et notamment par l’entremise de HelloAsso à la hauteur de 20 % soit une baisse sensible par rapport à l’année précédente qu’il conviendra d’analyser.

L’actualité de la maison en cette période estivale.
Juillet, le mois de Jules César claironne le Petit Robert, mais pas encore toutefois, celui des lauriers. N’empêche que La Grange, premier roman de Loup Belliard et dernier titre paru, en mars dernier, aux éditions Sous le Sceau du Tabellion, figure en bonne place parmi les 40 titres sélectionnés pour le prix Hors Concours 2023. Prix de l’édition indépendante qui longtemps n’eût pas de prix (et en conserve beaucoup néanmoins à nos yeux). Il faudra maintenant attendre octobre 2023 pour connaître la liste des cinq finalistes. Affaire à suivre donc.
Un certain auteur, Patrick Da Silva, pour ne pas le citer (mais le citer quand même) ne prétend-il pas que, pour lui, le livre cardinal est toujours le prochain. ça tombe bien puisque le 14ème titre de notre catalogue sera un des siens et le dernier en date en l’occurrence et qu’il parle en long et en large de notre passion commune pour le livre et la lecture. Il s’intitule du dimanche et sortira, comme il se doit un… lundi, soit le 4 septembre 2023 précisément.
Cette nouvelle publication signera donc notre rentrée littéraire. Aussi, mettons-nous à profit cette période estivale pour la préparer avec ardeur et y ajouter, le moment venu, notre petit grain de sel.

Coup-de-cœur de Tristan FELIX pour Souvenirs et grillages de Matthieu LORIN dans la revue Dissonances
« Coupe le grillage des mots avec une pince et écarte-le comme on le fait des entrailles du loup dans les contes. Tu y liras mon avenir. Car les augures ont changé : aujourd’hui on découvre le futur dans les poèmes éventrés. » Elle émerge, cette œuvre, comme le souligne le préfacier Claude Vercey, elle sort la tête de l’eau, d’une eau de vie à haut degré poétique d’alcool, aux flaveurs âpres et douces, qui fait cheminer de traviole dans une géométrie mentale et physique très personnelle issue d’un fort intérieur architecturé à la mesure fortifiée de cette centaine de poèmes en prose. Presque tous s’interrogent, à travers des visions du passé, sur leur raison d’être ; ils sont d’une violence contre soi, contenue avec l’élégance d’un verbe qui en appelle, au fil des souvenirs de lecture, à Faulkner, Bukowski, Mishima, Metz, Brautigan, Egolf, Kristof, Lowry, Döblin…, tous auteurs d’abîme. Aux Euclidiennes de Guillevic aussi dans la seconde partie, mais en plus intime, plus michaldien, avec un charme surréaliste. L’œuvre est articulée et taraudée par maints insectes, ces êtres coupés, séparés d’eux-mêmes en trois segments : la tête qui remémore non comme des exercices d’admiration mais comme des plongées en apnée, le thorax qui scande l’ampleur du souffle en tentant d’écarter les barbelés, l’abdomen qui rumine, pour la sublimer, une enfance térébrante. Ce recueil est la mue vivante du poète qui s’en débarrasse pour faire œuvre. « Je suis celui qui se déleste d’une humeur capable d’arracher les grillages d’une ville entière. » Matthieu Lorin est par ailleurs éditeur associé de la richissime revue LPB. Nous attendons avec impatience son quatrième ouvrage, Cartographie des rancunes.
Consulter le site de la revue Dissonances : https://revuedissonances.com/

La Grange, un premier roman, surprenant et prometteur,
signé Loup Belliard, à paraître le 21 mars 2023
aux éditions Sous le Sceau du Tabellion.
Adèle et Louis vivent en couple dans une grande ville. Sans doute au tout début du siècle dernier. C’est dimanche. Une trêve dans la trame d’une semaine harassante, semblable à toutes les autres mais aussi dans leur nouvelle vie qui commence. Ils travaillent dur. Ils tentent de se réparer et d’explorer ensemble la soudaine et improbable possibilité de la lumière enfin entrevue.
Tour à tour, le lecteur découvre des épisodes de leurs vies antérieures, de leur enfance malmenée et les circonstances de leur rencontre à la campagne, à des lieues d’ici. Ce qui les a rapprochés et bien failli les éloigner l’un de l’autre à jamais, relève de secrets indicibles qui manqueront plus d’une fois, les submerger et les anéantir. Pourtant Adèle dira sa colère. Louis dira sa peur. Ils trouveront enfin le courage et la force de quitter cet endroit, de tourner définitivement le dos à cette grange assassine.
Préface de Anne Ferron
Illustration du bandeau : encre de chine de Victor Caniato
