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Dans gargouille, Hélène Miguet s’interroge. Comment regarder ? En prenant de la hauteur ? En face ? Avec la volonté de saisir ou seulement celle de se laisser atteindre ?

D’en haut, la gargouille a une vision assez globale des moindres faits et gestes, plus efficace qu’un paparazzi, qu’une caméra de vidéosurveillance. En bas mais avec la tête un peu penchée, que peut voir le poète ? Que peut nous dire la poésie des fissures, des brisures ?

 

L’écriture d’Hélène Miguet est lucide. Dans gargouille, elle alterne sur chacune des doubles-pages un poème dense comme la pierre, compact comme la vie, brûlant comme le regard qu’elle porte sur le monde et un poème jet-d ’eau, plus léger, moelleux.

Une possibilité de dire et de vivre dans un courant d’air.

 

Extraits de la préface de Clément Bollenot.

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